Un rapport d’expert du 20 avril 1569, précisera que le mur Nord était à refaire entièrement, fondations comprises pour 174 cannes carrées, tandis qu’il n’y en avait que 24 au mur du Midi, mais 40 à celui du Couchant et 72 dans celui de l’Est.
Par mesure d’économie, on renonce à la voûte pour aboutir au dispositif actuel. Les grosses poutres de la toiture sont portées par trois arcs brisés reposants sur des pilastres, les travaux sont achevés en 1584. La nef est un quadrilatère de 25,40 m de long, sur 16,40 m de large, et d ’une hauteur de 17,40 m au faîtage. Coté Nord, des chapelles seront construites : en 1580 celles de St Roch et de la Purification, puis en 1596 celle du St Nom de Jésus ( démolie en 1937 sur ordre des Beaux Arts dans le cadre des travaux de rénovation), plus tard en 1602, seront construites celles du Rosaire ainsi que Notre– dame de Montaigut. En 1618 une modification de la Tour St Antoine lui donne sa forme actuelle et en 1960 la toiture est refaite sur le modèle quelle présentait sur une toile peinte, conservée à la chapelle de Notre dame du Pont et commémorative de la peste de l’an 1721.
Le Prieuré est sécularisé en 1727 et l’église du Puy est érigée en Collégiale desservie par un chapitre de chanoines qui subsiste jusqu'à la révolution. L’église de la basse ville commencée au XVIII è Siècle, interrompu à la révolution , reprise bien plus tard grâce aux Dons des habitants est consacrée en 1885. Elle prendra le relais de l’activité paroissiale et la Collégiale sera désaffectée. Durant la guerre 1914 /1918, elle sera utilisée pour loger des soldats en repos qui y font de nombreuses et importantes dégradations. En 1937, les Beaux Arts refont complètement la toiture, et dans les années suivantes d’importants travaux ( rejointoiement des murs extérieurs et de l’abside à l’intérieur, révision du pavement, fermeture des caveaux ouverts par les soldats ).L’église est rendue au culte le 11 Novembre 1950, des offices y sont célébrés régulièrement et en 2000 des travaux de rénovation des toitures de la nef et des chapelles sont réalisés. Depuis l’été 2007, elle assure les services de la paroisse en remplacement de l’église de la basse ville, interdite d’usage pour cause d’insécurité due à des dégradations de la voûte, et placée sous surveillance. Par ailleurs, sous l’égide des Monuments Historique, un important programme de réhabilitation (plusieurs centaines de milliers d’Euros) a été lancé en 2010, étalé sur les années 2011, 2012, voire 2013. Il concerne l’ensemble de l’édifice « murs extérieurs, toiture, clocher, nef, chapelles et vitraux » .
Collégiale Saint Martin XII ème, XIV ème, et XVI ème Siècles ( classée M H en 1909 )
Le Roi de Bourgogne- Provence Conrad le Pacifique, en l’an 971 cite la« Villa d’Aboléna » dans une donation faite au profit de L’Abbaye de l’Isle Barbe, sise au nord de Lyon. Le prieuré consiste en l’église du Puy, trois chapelles rurales et les terres et bâtiments qui leur sont attachés.
Ensuite, elle sera remplacée par celle que Guy de Bourgogne (devenu plus tard le Pape Calixte II), consacre entre 1112 et 1119 sous le nom de Saint Sauveur de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Martin.
Ce Prieuré bénédictin sera la base de la vie religieuse de la communauté de Bollène durant de nombreux siècles. Au XIII è Siècle, les Albigeois le détruiront en grande partie. Reconstruit et embelli, avec la réalisation du Porche d’Entrée en 1505, la construction de chapelles côté Sud, 1519 pour Notre-dame de l’Assomption, 1526 pour St Crépin et St Crépinien. Bollène voit passer les guerres de religion, en 1562 le Baron des Adrets s’empare de la ville et fait procéder à des actes féroces, comme, faire précipiter les moines du haut de la tour St Antoine ou décider la démolition du Prieuré, celle-ci sera interrompu un an plus tard, par la reprise des lieux par les catholiques.
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Déambulation de Pères Noël
Mer 18/12
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